Le sens de l'amour

Publié le par Fulbine

 



Pour Toi Diotime prophétesse ... à Socrate tu disais déjà et définissais qu'est-ce que l'amour, un intermédiaire entre le beau et le laid, entre le bon et le mauvais, un démon intermédiaire entre le divin et le mortel. L'amour disais-tu est aussi avant tout de voir la beauté en nous même ... en union avec soi même et celui qui chérit cela, alors l'amour lui sera donné ...

Mes larmes coulent sur mes joues
tombent par terre, se séparent
comme de petites olives rondes 

Le son répété arrache ma cuirasse

Le sol est couvert de mon armure brisée

J’attends en vain la colombe dans le ciel

pour donner du sens à cette image
Comment as-tu pu ainsi te laver les mains

de mes larmes, de ma fragilité

Qu’as-tu fait de ton arrogance, de ton dédain

tu serpilles mes sentiments à la javel

Ils se diluent dans tes mots inhumains

Oubliés fondus dans l’or de notre amour

qui perd de ses carats jour après jour

Verre brisé sept ans de malheur

Je le sais et j'en crève de cette fatalité

 

T’en rends tu compte dans ta tour

T’en rends tu compte dans ton silence

T’en rends tu compte mon amour

 

Je me suis avancée vers ta douleur

pour te donner ma peau comme un courage

Tu n’as rien vu, rien voulu voir
Malgré tout tu as de la rage, du désespoir
de ne pas être compris de ne pas être entendu

Je crie devant toi mes genoux écorchés

Agenouillée les mains levées vers toi

Aveugle tu ne veux pas voir ma peur

J’entends le frémissement de mes doutes

Ils volètent autour de moi et je les chasse

Pour combien de temps avant qu’ils ne me piquent

Avant qu’ils ne m’infectent

 

T’en rends tu compte dans ta tour

T’en rends tu compte dans ton silence

T’en rends tu compte mon amour

 

Jusqu’où attends-tu de moi que je plie

Ne me demande pas de traverser l’Hadès

Je ne pourrai pas mes pieds sont nus

Donne moi au moins des sandales de tes caresses

Ne brûle plus mon âme qui se meurt

Regarde je suis droite et mes jambes racines

Dans le bonheur se plantent pour toi

Attrape ma main lâche tes peurs

Regarde devant nous la vie pourrait être belle

Ne me tues plus de tes silences et de ta fuite

Ton mépris ferme les volets dans ma tête

Dans la nuit tu disparais de mes demains

 

T’en rends tu compte dans ta tour

T’en rends tu compte dans ton silence

T’en rends tu compte mon amour

 

Publié dans Ils ou Elles

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article