Silence
Illustration David HALL (1951)
Où est le chemin au-delà du miroir ?
Le noir sans merveilles sans retard
Je n’entends plus je perds la mémoire
Dame de cœur pique ma tête
Je tombe sur le carreau de l’oubli
De la pluie en migraines battantes
En aiguillages perdus aux croisements de ma tête
La fête est finie au petit jour cotillons mouillés
Trottoirs jonchés de souvenirs vagues
Il n’y a pas de sortie de secours
Ma plaine vide à perte de vue
Herbes folles brûlées à la loupe
Tournoyant les bras ouvert tête levée
Je suis l’hélice des vices et vertus
Je suis calice corolle de ma fleur fanée
Mes fiançailles à l’heure du thé
En apesanteur du puits de tes mains
Ma chute en arrêt a perdu toute logique
Je souffle glacé sur la vitre embuée
Je ne vois plus de l’autre côté